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Mes poèmes
13/01/2009 18:47
Destin audacieux Plus un bruit dans la rue. La nuit Nous a mis à nu. Agréable envie. La Lune complice De cet élan, A travers les volets se glisse. Curieux aimant. A cet instant, Les larmes n’ont plus de raison, Le désir se fait amant. Indomptable abandon. Premier corps à corps, Dans ce combat amoureux, La vie change de décor. Destin audacieux. Lumière Eclat d'étoile ou bris de soleil Vol de feu ou aura du ciel Parfum d'Eden ou manteau de miel Refuge du jour, source des matins Etendard de vie, message du divin Guide du voyant, cauchemard du rien Tu es Ô Lumière pour mes yeux L'ombre étendue de tous les dieux SI c'est aimé Si c'est aimer, de suivre un bonheur qui me fuit En m'accrochant aux rênes, d'un espoir illusoire Comme on s'agrippe au bras d'un faux ami Sachant pertinemment qu'il me laissera choir Si c'est aimer, cette atroce sensation D'être suspendue au fil de l'existence Tel un pantin dans le noir des saisons Un mort-vivant perdu dans son errance Si c’est aimer, encore, que de perdre l’appétit Et ne plus boire, qu’à la source d’un seul être Être insensible à tout; au monde, et aux bruits Mais s’extasier, dès qu’on le voit apparaître Alors, je comprends mieux cette plaie qui me mine Ce tourment perpétuel, gouffre de ma volonté Et je dirai sans joie, en plagiant Lamartine « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » Passions J'avais rêvé de ça... Plonger dans ses abysses aux milles couleurs Toucher du bout des doigts son fragment d'utopie Juste là Sous mes yeux Caressant ma peau M'invitant à ses transes exotiques Sous la fraîcheur d'une ombrelle soudainement ballayée par le vent Pardon... J'aurais du être là Mais les papillons se nichent aux creux de mes mains Et maintenant je dois leur apprendre à voler Planquée dans ma cage de crystal Haut perchée dans le ciel Je me cache derrière les nuages J'observe ton corps frêle Recrocvillé au coin de ta prison Je vois Je vois mon corps se voué au plaisirs du réél Et il aime ça La chair, l'organique Le mortel, le putride Il goûte à toutes les passions Et jouit de ces plaisirs futils Il est 9h du matin L'air et frais et humide La journée sera longue jusqu'à ce soir Et personne ne viendra me sauver Je chasse une larme d'un battement de cil Pardon... Tout était là, sous mes yeux Je ne suis qu'un fantôme Les papillons se nichent aux creux de mes seins Le froid a rogné leurs ailes Jusqu'à la dernière once de poudre d'escampette J'inspire A m'en exploser les poumons La chair, l'organique Le mortel, le putride Un cadavre de souris gise tout prêt de ton corps Ce que le réél pue! Je t'attrape par les cheveux Tu aggripes mes cuisses Mollement Cette prison t'as bouffé Tes mains chaudes et moites glissent le long de mes jambes Une autre larme.... Et merde Un flot Long, langoureux Glacial et scintillant Je te pousse d'un coup de pied violent Lache moi Nous ne sommes pas du même monde Tu te laisses trainer jusqu'au bord de la falaise Regarde toi Tu n'as même plus la force et l'envie de survivre Je t'aggripe par le col Ton corps git au dessus du vide Ne te laisse pas abattre Je t'en prie... Tes mains esquissent un geste Tremblant Pardon... Mais les papillons sont aux creux de mes lèvres Et maintenant Je dois leur apprendre A voler... Le desespoir de l'ange Je suis morte. Plusieurs fois déjà. Noyée, battue, écrasée, suicidée... Je suis morte, oui. J'ai touché la Faucheuse du bout des doigts. Et j'ai pris peur. J'ai volé par delà les nuages. Senti le poid lourd de mes ailes encore jeunes. Souvent je suis tombée, d'angoisse, de haine, d'amour.. Sentiments fictifs. T'espérer me suffisait. J'ai cherché. J'ai cherché des années entières, des siècles. Infligeant à mes ailes le poid de la douleur. Et lorsqu'elles cedaient à trop de fatigue. Je courais. J'ai échoué, tant de fois. Tu demeurais introuvable. Mes yeux embués de tout ces effroyables sentiments. Mourir, une fois de plus. Je n'en veux plus. Je n'en peux plus. J'ai massacré les Peuples. Brûlé les forêts. J'ai soulevé les montagnes. Asséché les mers. Fait fondre les glaciers, geler les déserts. Tenté d'apaiser la braise qui me consumait, lentement. Mais le désespoir a vaincu. A fait de moi un monstre. Il a volé mon ombre, mes ailes. Mon âme. Il a fait de moi une bête. Assoiffée de Mort. Mourrant d'Amour. J'ai volé par delà les cendres. Senti le poid lourd de mes ailes devenues rognes. Souvent je suis tombée, de douleur, de haine, d'amour... Sentiments d'horreur. T'espérer m'était devenu insupportable. Puis je t'ai trouvé. Baignant dans le sang de mes ignominies. Je me suis vu dans tes yeux. Et j'ai eu honte. Je me suis haït. Je t'ai haït. J'ai crevé ces yeux qui refletaient mon abomination Et j'ai observé une toute dernière fois ce monde qui jadis était mien. J'ai creusé ma tombe. Et je m'y suis caché. Tu as volé par delà les ruines. Senti le poid lourd de tes ailes toujours majestueuses. Souvent tu es tombé, de fatigue, de tristesse, d'amour.. Sentiments fictifs. M'espérer te suffisait. Tu as cherché. Tu as cherché des années entières, des siècles. Et tu m'as retrouvé. Baignant dans la fange de mon dégout. Tu m'as aimé. Rendu ma dignité. Et ensemble nous avons rebattit un monde. Aux couleurs unies par la pureté. Aux horizons rêveurs Aux plaines souriantes. Et nous formions le Peuple De ces terres devenues Notre. Aujourd'hui encore je foule le sol De notre magristral Eden Les pieds nus sur l'herbe frêle Je contemple les nuages aux formes inouïes Saoûle du parfum des violettes L'image de ce démon Perçue encore dans ton regard Me rappel à l'ordre lorsque mes ailes noircissent... Mademoiselle rêve... *...Mademoiselle rêve Perchée du haut de son imaginaire Ses pensées flottent s'étalent sur la grève Mademoiselle rêve une entité de verre Elle est tombée de la Lune Embrumée encore de ce trop plein d'étoiles De ses yeux ébahis elle caresse les dunes Et forme ainsi le rythme de son grandiose bal Mademoiselle rêve les valses de son Prince Charmant Les tulles et les dentelles jetées aux oubliettes Son décor est de neige glacial envoûtement Et sa robe est de miel un parfum de violette Le ciel demeure gris sur la plaine ensommeillée Alors qu'elle chavire dans les bras feints de sa poupée Il était maigrelet son merveilleux bellâtre Elle le savait parfait sous ce teint si blanchâtre Elle l'avait fait de neige d'amour et de fantasmes Vétu d'un peu d'ego d'envie et de poudreuse Elle le savait parfait elle se sentait honteuse Et tentait de cacher sa pathétique face Le petit jour vînt criant de verité Ammenant avec lui la réalité nue Mademoiselle vit sa marionnette fondre Le Soleil la surprit, noyée dans son regret Jusqu'au fond de la terre elle ira se morfondre Pour ce Prince d'un rien, d'une Princesse déchue...* ANGE Mon coeur ne se remet plus de ses cendres Ce coeur qui jadis semblait pure et si tendre Désormais perdu, délaissé dans ce méandre A quoi bon tant de larmes pour un ange déchu? Il était près de moi, paraissait si perdu Ses yeux étaient de glace, et son corps abattu Si mes vers sordides vous prennent en pitié Sachez que la mienne, ainsi que ma bonté M'ont tout droit ammené vers un destin amer Une steppe sans fin, un immense désert Et quand cet ange malin a pronnoncé son nom J'ai tenté croyez-moi de toute les façons De fuire la créature pourtant si attirante Quand j'ai compris le sens de ce nom qui me hante Damné et Angelique Nécromancien Tyranique Ensorceleur maléfique Dante, mon ange gardien, mon protecteur Si tel est ton devenir pourquoi tant de douleur? Serait-ce ton amour qui obscède mes pleures? Errance Seule, j'erre sans but dans un cimetière qui porte ton nom Les tombes tentent de me parler en vain Car je les ignore désirant n'entendre qu'un son Celui de ta voix si douce qui me semble si loin Si mon visage semble de glace Mon âme elle, pleure des rivières de sang Mais j'entendrai cette mélodie et j’attends Espérant trouver dans ton coeur Une toute petite place Pour faire disparaître tout ce bonheur Seule je ne peux supporter cette douleur Celle que tu m'as infliger par ton amour Qui a transpercé et ensanglanté mon coeur Et déposé sur mes larmes un poids si lourd Tendre souffrance Nuit hérétique Oh grand Désespoir Soupir mélancolique Divinité noire Larme angélique Simple lame de rasoir Un cri, une vie qui s’essouffle Une bougie, apeurée qu’Elle l’étouffe Le vent, hurlant sur les mausolées Une âme souffrante, soudainement enflammée Nuit hérétique Oh grand désespoir Soupir mélancolique Je ne peux te croire Tes misérables prières ne pourraient que faire Face a un dieu ignorant à l’agonie Quelques stupides signes de croix emplie d’ironie Espérant qu’Il rende l’âme avant la nuit Nuit hérétique Oh grand désespoir Soupir mélancolique Je ne peux te croire Liquide pourpre giclant de mon torse Sourire ironique s’affichant sur ton doux visage Soupir mélancolique Divinité noire Larmes angéliques Je ne veux te croire Oh tendre souffrance… Melodie d'agonie Au son mélodieux des violons J'attend Les question posées se heurtent dans ma tête Se résoudront-elles? Jamais... Sur cette douce partition Je me rend Car je sais que le silence me guète Que ton amour ne me prendra plus sous ses ailes Tendresse... Par delà toute dérision Je me pend Pour éffacer toutes ces idées faites Que tu n'espères plus rien de moi, que je sois celle Oubliée... L'ami du vent Le soir tombait, se laissant choir, Comme ça d'un coup, d'une masse, Sur le jour, surpris par le noir, Du soir, qui lui faisait des crasses. La nuit, qui marchait dans les pas, Du soir, qui précédait toujours, Coulait de source sous le tas, Des ombres, qui jouaient des tours. Il en va pareil des idées, Tantôt claires, tantôt obscures, De nos espérances écorchées, De nos journées, encore futures. Une musique, un peu comique, Qui se joue, rit de nos déboires, Nous controlons si peu les risques, Nos rêves sont bien dérisoires. Le soir tombait, c'était le noir, Le plus complet, sans prévenir, A tâtons j'allais, plein d'espoir, A la recherche d'un sourire.
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