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*** Mademoiselle Bulle ***

VIP-Blog de mademoiselle_bulle
  • 97 articles publiés
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  • Créé le : 12/01/2009 20:59
    Modifié : 07/06/2009 02:09

    Fille (24 ans)
    Origine : Paris
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    Mes poèmes

    13/01/2009 18:47

    Mes poèmes


    Destin audacieux


    Plus un bruit dans la rue.
    La nuit
    Nous a mis à nu.
    Agréable envie.

    La Lune complice
    De cet élan,
    A travers les volets se glisse.
    Curieux aimant.

    A cet instant,
    Les larmes n’ont plus de raison,
    Le désir se fait amant.
    Indomptable abandon.

    Premier corps à corps,
    Dans ce combat amoureux,
    La vie change de décor.
    Destin audacieux.



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    Lumière


    Eclat d'étoile ou bris de soleil
    Vol de feu ou aura du ciel
    Parfum d'Eden ou manteau de miel

    Refuge du jour, source des matins
    Etendard de vie, message du divin
    Guide du voyant, cauchemard du rien

    Tu es Ô Lumière pour mes yeux
    L'ombre étendue de tous les dieux



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    SI c'est aimé


    Si c'est aimer, de suivre un bonheur qui me fuit
    En m'accrochant aux rênes, d'un espoir illusoire
    Comme on s'agrippe au bras d'un faux ami
    Sachant pertinemment qu'il me laissera choir

    Si c'est aimer, cette atroce sensation
    D'être suspendue au fil de l'existence
    Tel un pantin dans le noir des saisons
    Un mort-vivant perdu dans son errance

    Si c’est aimer, encore, que de perdre l’appétit
    Et ne plus boire, qu’à la source d’un seul être
    Être insensible à tout; au monde, et aux bruits
    Mais s’extasier, dès qu’on le voit apparaître

    Alors, je comprends mieux cette plaie qui me mine
    Ce tourment perpétuel, gouffre de ma volonté
    Et je dirai sans joie, en plagiant Lamartine
    « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé »



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    Passions


    J'avais rêvé de ça...
    Plonger dans ses abysses aux milles couleurs
    Toucher du bout des doigts son fragment d'utopie
    Juste là
    Sous mes yeux
    Caressant ma peau
    M'invitant à ses transes exotiques
    Sous la fraîcheur d'une ombrelle soudainement ballayée par le vent
    Pardon...
    J'aurais du être là
    Mais les papillons se nichent aux creux de mes mains
    Et maintenant je dois leur apprendre à voler
    Planquée dans ma cage de crystal
    Haut perchée dans le ciel
    Je me cache derrière les nuages
    J'observe ton corps frêle
    Recrocvillé au coin de ta prison
    Je vois
    Je vois mon corps se voué au plaisirs du réél
    Et il aime ça
    La chair, l'organique
    Le mortel, le putride
    Il goûte à toutes les passions
    Et jouit de ces plaisirs futils

    Il est 9h du matin
    L'air et frais et humide
    La journée sera longue jusqu'à ce soir
    Et personne ne viendra me sauver
    Je chasse une larme d'un battement de cil
    Pardon...
    Tout était là, sous mes yeux
    Je ne suis qu'un fantôme
    Les papillons se nichent aux creux de mes seins
    Le froid a rogné leurs ailes
    Jusqu'à la dernière once de poudre d'escampette
    J'inspire
    A m'en exploser les poumons
    La chair, l'organique
    Le mortel, le putride
    Un cadavre de souris gise tout prêt de ton corps
    Ce que le réél pue!
    Je t'attrape par les cheveux
    Tu aggripes mes cuisses
    Mollement
    Cette prison t'as bouffé
    Tes mains chaudes et moites glissent le long de mes jambes
    Une autre larme....
    Et merde
    Un flot
    Long, langoureux
    Glacial et scintillant
    Je te pousse d'un coup de pied violent
    Lache moi
    Nous ne sommes pas du même monde
    Tu te laisses trainer jusqu'au bord de la falaise
    Regarde toi
    Tu n'as même plus la force et l'envie de survivre
    Je t'aggripe par le col
    Ton corps git au dessus du vide
    Ne te laisse pas abattre
    Je t'en prie...
    Tes mains esquissent un geste
    Tremblant
    Pardon...
    Mais les papillons sont aux creux de mes lèvres
    Et maintenant
    Je dois leur apprendre
    A voler...



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    Le desespoir de l'ange


    Je suis morte.
    Plusieurs fois déjà.
    Noyée, battue, écrasée, suicidée...
    Je suis morte, oui.
    J'ai touché la Faucheuse du bout des doigts.
    Et j'ai pris peur.
    J'ai volé par delà les nuages.
    Senti le poid lourd de mes ailes encore jeunes.
    Souvent je suis tombée, d'angoisse, de haine, d'amour..
    Sentiments fictifs.
    T'espérer me suffisait.

    J'ai cherché.
    J'ai cherché des années entières, des siècles.
    Infligeant à mes ailes le poid de la douleur.
    Et lorsqu'elles cedaient à trop de fatigue.
    Je courais.
    J'ai échoué, tant de fois.
    Tu demeurais introuvable.
    Mes yeux embués de tout ces effroyables sentiments.
    Mourir, une fois de plus.
    Je n'en veux plus.
    Je n'en peux plus.

    J'ai massacré les Peuples.
    Brûlé les forêts.
    J'ai soulevé les montagnes.
    Asséché les mers.
    Fait fondre les glaciers, geler les déserts.
    Tenté d'apaiser la braise qui me consumait, lentement.
    Mais le désespoir a vaincu.
    A fait de moi un monstre.
    Il a volé mon ombre, mes ailes.
    Mon âme.
    Il a fait de moi une bête.
    Assoiffée de Mort.
    Mourrant d'Amour.

    J'ai volé par delà les cendres.
    Senti le poid lourd de mes ailes devenues rognes.
    Souvent je suis tombée, de douleur, de haine, d'amour...
    Sentiments d'horreur.
    T'espérer m'était devenu insupportable.
    Puis je t'ai trouvé.
    Baignant dans le sang de mes ignominies.
    Je me suis vu dans tes yeux.
    Et j'ai eu honte.
    Je me suis haït.
    Je t'ai haït.
    J'ai crevé ces yeux qui refletaient mon abomination
    Et j'ai observé une toute dernière fois ce monde qui jadis était mien.
    J'ai creusé ma tombe.
    Et je m'y suis caché.

    Tu as volé par delà les ruines.
    Senti le poid lourd de tes ailes toujours majestueuses.
    Souvent tu es tombé, de fatigue, de tristesse, d'amour..
    Sentiments fictifs.
    M'espérer te suffisait.
    Tu as cherché.
    Tu as cherché des années entières, des siècles.
    Et tu m'as retrouvé.
    Baignant dans la fange de mon dégout.
    Tu m'as aimé.
    Rendu ma dignité.
    Et ensemble nous avons rebattit un monde.
    Aux couleurs unies par la pureté.
    Aux horizons rêveurs
    Aux plaines souriantes.
    Et nous formions le Peuple
    De ces terres devenues Notre.

    Aujourd'hui encore je foule le sol
    De notre magristral Eden
    Les pieds nus sur l'herbe frêle
    Je contemple les nuages aux formes inouïes
    Saoûle du parfum des violettes

    L'image de ce démon
    Perçue encore dans ton regard
    Me rappel à l'ordre lorsque mes ailes noircissent...



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    Mademoiselle rêve...


    *...Mademoiselle rêve
    Perchée du haut de son imaginaire
    Ses pensées flottent s'étalent sur la grève
    Mademoiselle rêve une entité de verre

    Elle est tombée de la Lune
    Embrumée encore de ce trop plein d'étoiles
    De ses yeux ébahis elle caresse les dunes
    Et forme ainsi le rythme de son grandiose bal

    Mademoiselle rêve les valses de son Prince Charmant
    Les tulles et les dentelles jetées aux oubliettes
    Son décor est de neige glacial envoûtement
    Et sa robe est de miel un parfum de violette

    Le ciel demeure gris sur la plaine ensommeillée
    Alors qu'elle chavire dans les bras feints de sa poupée
    Il était maigrelet son merveilleux bellâtre
    Elle le savait parfait sous ce teint si blanchâtre

    Elle l'avait fait de neige d'amour et de fantasmes
    Vétu d'un peu d'ego d'envie et de poudreuse
    Elle le savait parfait elle se sentait honteuse
    Et tentait de cacher sa pathétique face

    Le petit jour vînt criant de verité
    Ammenant avec lui la réalité nue
    Mademoiselle vit sa marionnette fondre
    Le Soleil la surprit, noyée dans son regret
    Jusqu'au fond de la terre elle ira se morfondre
    Pour ce Prince d'un rien, d'une Princesse déchue...*



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    ANGE


    Mon coeur ne se remet plus de ses cendres
    Ce coeur qui jadis semblait pure et si tendre
    Désormais perdu, délaissé dans ce méandre

    A quoi bon tant de larmes pour un ange déchu?
    Il était près de moi, paraissait si perdu
    Ses yeux étaient de glace, et son corps abattu

    Si mes vers sordides vous prennent en pitié
    Sachez que la mienne, ainsi que ma bonté
    M'ont tout droit ammené vers un destin amer
    Une steppe sans fin, un immense désert

    Et quand cet ange malin a pronnoncé son nom
    J'ai tenté croyez-moi de toute les façons
    De fuire la créature pourtant si attirante
    Quand j'ai compris le sens de ce nom qui me hante

    Damné et Angelique
    Nécromancien Tyranique
    Ensorceleur maléfique

    Dante, mon ange gardien, mon protecteur
    Si tel est ton devenir pourquoi tant de douleur?
    Serait-ce ton amour qui obscède mes pleures?



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    Errance


    Seule, j'erre sans but dans un cimetière qui porte ton nom
    Les tombes tentent de me parler en vain
    Car je les ignore désirant n'entendre qu'un son
    Celui de ta voix si douce qui me semble si loin

    Si mon visage semble de glace
    Mon âme elle, pleure des rivières de sang
    Mais j'entendrai cette mélodie et j’attends
    Espérant trouver dans ton coeur
    Une toute petite place
    Pour faire disparaître tout ce bonheur

    Seule je ne peux supporter cette douleur
    Celle que tu m'as infliger par ton amour
    Qui a transpercé et ensanglanté mon coeur
    Et déposé sur mes larmes un poids si lourd



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    Tendre souffrance


    Nuit hérétique
    Oh grand Désespoir
    Soupir mélancolique
    Divinité noire
    Larme angélique
    Simple lame de rasoir

    Un cri, une vie qui s’essouffle
    Une bougie, apeurée qu’Elle l’étouffe
    Le vent, hurlant sur les mausolées
    Une âme souffrante, soudainement enflammée

    Nuit hérétique
    Oh grand désespoir
    Soupir mélancolique
    Je ne peux te croire

    Tes misérables prières ne pourraient que faire
    Face a un dieu ignorant à l’agonie
    Quelques stupides signes de croix emplie d’ironie
    Espérant qu’Il rende l’âme avant la nuit

    Nuit hérétique
    Oh grand désespoir
    Soupir mélancolique
    Je ne peux te croire

    Liquide pourpre giclant de mon torse
    Sourire ironique s’affichant sur ton doux visage
    Soupir mélancolique
    Divinité noire
    Larmes angéliques
    Je ne veux te croire

    Oh tendre souffrance…



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    Melodie d'agonie

    Au son mélodieux des violons
    J'attend
    Les question posées se heurtent dans ma tête
    Se résoudront-elles?
    Jamais...

    Sur cette douce partition
    Je me rend
    Car je sais que le silence me guète
    Que ton amour ne me prendra plus sous ses ailes
    Tendresse...

    Par delà toute dérision
    Je me pend
    Pour éffacer toutes ces idées faites
    Que tu n'espères plus rien de moi, que je sois celle
    Oubliée...



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    L'ami du vent


    Le soir tombait, se laissant choir,
    Comme ça d'un coup, d'une masse,
    Sur le jour, surpris par le noir,
    Du soir, qui lui faisait des crasses.

    La nuit, qui marchait dans les pas,
    Du soir, qui précédait toujours,
    Coulait de source sous le tas,
    Des ombres, qui jouaient des tours.

    Il en va pareil des idées,
    Tantôt claires, tantôt obscures,
    De nos espérances écorchées,
    De nos journées, encore futures.

    Une musique, un peu comique,
    Qui se joue, rit de nos déboires,
    Nous controlons si peu les risques,
    Nos rêves sont bien dérisoires.

    Le soir tombait, c'était le noir,
    Le plus complet, sans prévenir,
    A tâtons j'allais, plein d'espoir,
    A la recherche d'un sourire.





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